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jeudi

Méthode sûre pour changer le monde (2)

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"Un monde meilleur? Mais je n'y peux rien moi".
Fausse excuse! La preuve: si NOUS achetons les produits des compagnies qui font travailler des hommes, des femmes et des enfants dans des conditions misérables et à peine payés (déf: esclavage) et qui entretiennent le mal, NOUS sommes des coupables. Point final. Vous n'êtes pas impuissant, vous êtes impliqués et même coupable: acheter, c'est voter

"Je n'y peux rien, l'argent mène le monde!" Alors cessons de donner du fric aux compagnies qui entretiennent le mal et la souffrance.
Ne donnons plus notre argent à ces compagnies à boycotter . Faisons-leur mal au seul endroit qui leur fait mal.

Même chose pour Israël. Ce pays fondé en 1947 n'a cessé depuis de causer de la souffrance et massacrer des hommes, femmes et enfants Palestiniens. Le tout appuyé (armé jusqu'aux dents) par les États-Unis, et donc par le Canada (les États-Unis prennent froid, le Canada éternue).
Boycottons Israel et ses produits, en commençant par l'épicerie, faisons-leur mal là où ça fait mal.

Vidéo: Mariage étonnant

Un clip punché d'une minute, diffusé par une firme de rencontre Web appartenant à Bjorn Borg, l'ancien tennisman Suédois. À propos de mariage, de femmes prêtres, et ...
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lundi

Le (vrai) déclin de l'empire américain


(Cliquer pour agrandir) La chute du capitalisme et donc de l'empire américain, expliquée depuis le début du 20e siècle jusqu'à l'actuelle "crise". Dans cette excellente analyse
«
Les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que le sont les armées» (Thomas Jefferson, président américain)


Les États-Unis s’autodétruisent et entraînent le reste du monde avec eux. En blâmant les hypothèques pourries, on voile la vérité, mais ça fournit un « coupable» pour le carnage. Mais c’est un mythe: l'effondrement vient du fait que tout était basé sur du vide.


Je ne fais pas l'apologie de l'Islam, mais les banques islamiques sont moins affectées par la crise parce qu'elles prohibent l’acquisition de richesses par le jeu, l’alcool, le tabac, la pornographie ou les actions dans les compagnies d’armement, et interdisent l’achat et la vente d’une dette, ainsi que l’usure. De plus, les lois de la Charia interdisent d’investir dans une compagnie dont les dettes excèdent 30 %.

Dans le système économique islamique, la richesse appartient à Dieu, l’individu n’étant que son administrateur. C’est un moyen et non une fin. Dans le capitalisme, c’est l’inverse : l’argent appartient à l’individu et est un but en soi. Aux États-Unis, l’argent est vénéré comme un Dieu.

mardi

Grand Prix: Bon débarras!


(Condensé de deux opinions publiées dans les journaux le 18 novembre)

Bernie Ecclestone, patron de la F-1 et trou-de-cul milliardaire (un milliardaire peut-il être aimable?) a dit non: le Grand Prix de Montréal n'aura pas lieu. C'est terminé! Mais il dit que Montréal lui doit de l'argent, pauvre chouette!

Mais quel soulagement! Bon débarras!
Il aurait fallu beaucoup plus de fric pour satisfaire ce manipulateur pourri vendu au dieu pognon! Je te pisse à la raie! Nos gouvernements ont fait rire d'eux en se mettant à genoux devant cette activité ridicule qui n'a plus aucune crédibilité et qui est le symbole de la décadence sous toutes ses formes.

Il est inacceptable, en 2008, de vouloir faire reposer le «développement» économique et touristique de Montréal sur un événement fondé sur la pollution (pétrole, bruit, publicité), le gaspillage, la culture du fric et l'exploitation, l'industrie du sexe et de la drogue allant de pair avec ce type de manifestation.
Que nos élites politiques et d'affaires se le tiennent pour dit: nous sommes nombreux à exiger que la richesse et les emplois se créent autrement à Montréal et au Québec.
Place à la vraie innovation, celle des projets fondés sur des valeurs écologiques, culturelles, solidaires.

lundi

Patch Adams, médecine et espoir


«Patch Adams» est plus qu'un film, c'est un médecin étasunien (Hunter Adams) qui oeuvre depuis 40 ans à faire éclater les notions traditionnelles de la médecine. À Montréal en 2006, voici certaines choses qu'il a dites:

À l’âge de 18 ans, il a décidé qu’il ne vivrait plus un seul jour sans être heureux, quoi qu’il arrive. «C’est un privilège d’être en vie et il faut s’en réjouir chaque instant. Ne marinez pas dans l’attente d’un bonheur prochain: les conditions optimales ne viendront peut-être pas.» Une philosophie qui marche à condition d’être conscient des pièges de l’apitoiement.

Nous sommes des êtres de collectivité «La solitude, l’ennui et la peur sont les trois principales formes de souffrance de notre temps et rien n’est plus difficile à surmonter que d’être déconnecté des autres humains. Mais nous aimons souffrir...» Le Dr Adams va jusqu’à affirmer que la dépression n’est pas une maladie, mais bien le principal symptôme de la solitude (intéressant). «Tous doivent aller les uns vers les autres, surtout dans nos sociétés vieillissantes. Ce qui est encore plus souffrant que la mort, c’est d’affronter tout seul sa vieillesse et sa mort».

L’ennui est un état d’esprit qu’il faut tenir à distance. «C’est une insulte à la vie... à commencer par la vôtre. Il y a tellement de choses auxquelles s’intéresser qu’on n’a pas le droit de trouver la vie ennuyeuse. La peur et l'anxiété se guérissent par le sens collectif. Il faut se soutenir les uns les autres et faire attention aux bulletins de nouvelles qui constituent la racine de la méfiance collective

Extraits du livre d'Urantia :

N'avez-vous pas lu : Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Nul ne vit pour lui-même ? Ne vous ai-je pas envoyés enseigner deux par deux afin que vous ne tombiez pas dans les ennuis et les malheurs de l'isolement ? L'isolement tend à épuiser la charge d'énergie de l'âme. Les associations humaines amicales et intimes sont essentielles pour renouveler l'entrain de la vie et le courage de mener les batailles vers des niveaux supérieurs de vie humaine. Elles rehaussent les joies, glorifient les triomphes de la vie, enlèvent à la souffrance sa tristesse et à l'épreuve son amertume. La présence d'un ami rehausse toute beauté et exalte toute bonté. Les déceptions les plus difficiles à supporter sont celles qui n'arrivent jamais.

samedi

Encore un krach: l'aveuglement libéraliste

Dossier complet dans le Monde Diplomatique (Manière de Voir)

D'un côté, marché de la dette, produits dérivés, victoire des jeunes loups de la finance sur l’establishment du « vieil argent » ; de l'autre côté, mise au pas du salariat, triomphe politique et idéologique des promoteurs du libre-échange : telles sont les réponses néolibérales à la déstabilisation du monde de Bretton Woods par le flottement des monnaies et les chocs énergétiques.

Leurs partisans ne leur trouvent que des avantages : les profits des entreprises augmentent, l’inflation baisse, la Bourse flambe, l’abondance de liquidités favorise l’innovation technologique. Mais les adversaires de ce nouvel ordre objectent que la finance de marché a enclenché un véritable moteur à explosion. Explosion sociale, avec le chômage de masse. Explosion économique, avec le découplage progressif de la production et de la spéculation.

L’un après l’autre, tous les éléments du système craquent : la Bourse débridée, avec le krach de 1987 ; la banque déréglementée, avec la faillite des caisses d’épargne américaines ; l’immobilier spéculatif, avec l’explosion de la bulle qui, en 1990, plonge le Japon dans une décennie de marasme ; l’interdépendance, enfin, avec la crise du bath thaïlandais de 1997 qui contamine toute l’Asie du Sud-Est, la Russie, puis l’Amérique latine.

On mesure le degré d’hégémonie d’un système à sa disposition à persévérer dans l’erreur. Plus l’histoire donna raison aux détracteurs du néolibéralisme, plus ses apôtres affirmèrent la nécessité d’en étendre l’emprise. D’Enron à la bulle Internet, le moteur à explosion n’en finit pas de hoqueter... Jusqu’où ?

lundi

Pauvre Lise Thibault


L'ex Lieutenant-gouverneure (représentante de la Reine et complètement inutile) Lise Thibault est passée sous enquête pour de folles dépenses injustifiées. Pendant sa défense, elle a fait allusion à son "âge avancé".
N:'importe quoi.
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mercredi

Oui mais... encore 52 millions d'imbéciles..

Oui, c'est un jour très spécial, un premier président afro-américain.
Je m'en réjouis. En plus il est intelligent et articulé, quel soulagement...
Victoire très convaincante en termes de "grands électeurs", soit près de 360 alors qu'il n'en fallait que 270. Reste à voir ce qu'il pourra faire, en supposant qu'il évite assez longtemps les attentats contre lui, et qu'il ait réellement du pouvoir. Chose certaine, sur un plan symbolique (la "réconciliation"), il est remarquable que dans ce pays encore déchiré par le racisme, ce président métis est né d'un père Noir et d'une mère Blanche.

Le sondeur Jean-Marc Léger a bien résumé la chose:
cette victoire est celle de l'Amérique multiculturelle, urbaine et jeune sur celle de l'Amérique profonde, blanche, âgée et religieuse. L'autre aspect réjouissant est le taux record de participation, dans les 65%; on n'avait pas vu ça depuis Kennedy il y a 48 ans. Plusieurs personnes ont même attendu plusieurs heures pour exercer leur droit de vote. On ne pourra donc reprocher au Étasuniens, cette fois, de s'en foutre.

Toutefois, n'oublions pas ce qui reste VRAIMENT inquiétant (on me reprochera de ne voir que le verre à moitié vide): 47%
des 120 millions d'électeurs ont encore voté pour le Parti républicain et son candidat John McCain, malgré que ce dernier avait le même programme que le président sortant, l'un des plus épouvantables chefs d'État de l'histoire (quoi? Hitler? Il avait au moins le mérite d'être intelligent et cultivé). Ces troufions ahuris endoctrinés sont-ils vraiment satisfaits des huit dernières années??

Oui une gr
ande victoire, mais il reste encore 52 millions d'imbéciles la tête dans le sable. Du pain sur la planche!

Mais à quoi s'attendre quand les électeurs de la "plus grande démocratie du monde" n'ont toujours eu le choix qu'entre deux partis, le pire et le moins pire?