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vendredi

La perte de confiance en les élites n'est PAS la CAUSE du chaos, elle est la CONSÉQUENCE.

"La perte de confiance dans les institutions n'est PAS la cause des problèmes, c'est une conséquence"!
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Crise de confiance… ou prise de conscience?

                Depuis des années, nos politiciens et les médias se désolent du bas niveau de confiance qui leur est accordé. Cela nous est présenté comme une nouvelle malheureuse, comme si la perte de confiance en nos institutions devenait l’origine d’un nouveau mal. 

Il faudrait donc selon eux reprendre confiance en nos institutions et seulement alors le monde pourrait recommencer à tourner. 
Soyons sérieux, la perte de confiance n’est jamais une cause et sera toujours une conséquence. Ainsi on devrait plutôt se poser la question à savoir pourquoi une part grandissante de la population perd confiance en nos politiciens.

Mériter la confiance

                Pour mériter la confiance d’une personne, il faut normalement s’être montré fidèle à sa parole, avoir fait passer ses principes avant son intérêt personnel ou s’être rendu vulnérable en cas de trahison. 
Ce n’est qu’alors qu’on peut juger qu’une personne est digne de confiance. 
Or, nos politiciens ne font même plus d’efforts pour respecter leurs promesses électorales, financent leurs partis politiques à même nos impôts grâce à des systèmes de corruption, et sont généralement invulnérables, impénitents et parfois même complaisants face à leurs actes les plus éthiquement contestés.

                Comment faire confiance à un Premier Ministre qui prône l’assainissement des finances publiques par l’austérité et qui fréquente les endroits les plus luxueux en compagnie des membres de son parti? 
Comment accepter des concessions sur son régime de retraite alors que son propre maire cumule deux généreuses retraites sans la moindre intention de prêcher par l’exemple? 
Il faut être un bien docile mouton pour aller là où son berger n’ose pas poser les pieds.

                Notre classe politique ne se cache même plus pour mentir et trahir, elle engrange simplement de plus en plus d’argent pour pouvoir acheter la paix le temps d’une élection puis recommencer la tonte. 
Elle s’est organisée en un bipartisme qui semble réduire à néant les alternatives politiques, chaque parti appliquant les mêmes politiques et ne se distinguant que sur des points de détail futiles. 
La forme s’est détachée du fond jusqu’au point où on se permet de dire exactement le contraire de ce que l’on fait sans même sourciller. 
L’important aujourd’hui, ce ne sont plus que les apparences derrières lesquelles nos aristocrates se cachent pour servir leurs patrons tout en limitant la grogne populaire.

La prise de conscience

                Mais nous ne sommes pas dupes. La classe politique s’est coupée du monde tellement longtemps qu’elle en est venue à croire sa propre rhétorique selon laquelle le peuple est trop stupide, ignorant et paresseux pour reconnaître et défendre ses propres intérêts. 
Et alors que nous commençons à prendre conscience du manège qui nous manipule et nous exploite au profit d’un petit nombre de milliardaires et d’hommes politiques serviles, c’est toute cette structure qui joue à l’autruche et se questionne sur les raisons, pourtant plus qu’évidentes, pourquoi les citoyens ont perdu toute confiance envers leurs institutions.

Bâtir la confiance

                Comment alors pouvons-nous redorer le blason de nos institutions aux yeux de la population? 
Les subterfuges fonctionnent de moins en moins. 
Le lavage de cerveau est de moins en moins efficace et tend à irriter les esprits critiques de plus en plus. 
Il faudra alors agir réellement et concrètement si nous souhaitons rétablir la confiance.

                D’abord, il faut contraindre les politiciens à bien agir et redonner le pouvoir aux citoyens d’obtenir la destitution et la mise sous enquête d’un politicien jugé malhonnête. 
Cette vulnérabilité ne peut être programmée que dans une constitution, soit la loi au-dessus des lois. 
Cette constitution ne peut être réellement contraignante pour nos élites politiques si c’est eux qui l’écrivent. 
Or c’est ainsi que nos constitutions actuelles ont été écrites, et qu’elles permettent aujourd’hui à nos politiciens de trahir notre confiance en toute impunité. 
L’assemblée qui devrait être nommée pour écrire une constitution digne de confiance devrait alors être totalement libre de toute influence ou manipulation de la part de la classe politique et des médias. 
C’est pourquoi elle devra être constituée d’un bon nombre de citoyens tirés au sort et représentatifs du tissus social, et que ses travaux devront être diffusés sans montage ni analyse de la part des médias. 
C’est l’engagement que prend le Parti des sans parti.

                Ce n’est qu’alors que nous pourrons contraindre les pouvoirs des gens qui forment nos gouvernements, leur imposer des mandats courts et non renouvelables, permettre leur destitution, et donc les contraindre à servir le peuple et non plus à se servir eux-mêmes, sans quoi ils en subiront des conséquences exemplaires. 
Le jour où un politicien considérera la population comme son patron car il le sera dans les faits, alors nous accéderons à un monde où ceux qui accepteront de servir en politique le feront pour des raisons nobles et altruistes, non plus par arrivisme et opportunisme.

                Le Parti des sans parti croit qu’il faut réviser notre rapport social avec le pouvoir. 
Celui-ci doit être attaché à de lourds devoirs et responsabilités et doit pouvoir être révoqué à tout moment par les citoyens si nous souhaitons vivre dans une démocratie digne de ce nom où le contrôle de la nation appartient au peuple. 
Le Parti des sans parti est un parti politique temporaire formé de citoyens visant à ravir le pouvoir à la classe politique pour instituer légitimement une Assemblée constituante tirée au sort et totalement indépendante capable d’écrire les nouvelles règles de la politique démocratique québécoise. 
Nous sommes le seul Parti politique temporaire programmant explicitement sa dissolution à la fin de son seul mandat à l’Assemblée Nationale.

Frank Malenfant
Porte-parole du Parti des sans parti
418 551-3379

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