La présente s’adresse à R.D. ex-ami pompier et chauffeur de trucks.
Mais plusieurs autres pourraient se reconnaître dans mes propos.
Pendant environ 20 ans je comptais R.D. comme un ami alors
qu'il était surtout une fréquentation parce que sa conjointe N.M. est une amie
d’enfance.
Mais après qu’ils se soient séparés il y a 10 ans je ne l’ai plus revu sauf
accidentellement.
Moi qui le trouvais parfois un peu moron… Maudit, j’avais
raison.
Je ne nie pas qu’on a bien rigolé, mais quelle déception. En même temps, quel rehaussement de conscience pour moi.
Voici ce qui s’est passé: en 2012 il est réapparu
soudainement sur mon Facebook, seulement pour critiquer le fait qu’on ne voit pas mon visage sur
mes photos. Je regrette de ne pas avoir fait de captures d’écran de ses commentaires.
En effet, sur toutes mes photos depuis 2005, on ne voit pas mon visage: je suis de dos, ou alors je cache mon visage avec mes mains, un chapeau
ou autrement.
Pourquoi je fais cela?
Pourquoi je fais cela?
L’idée m’est venue en voyant les photos de voyage des gens qui se montrent
avec l’air de dire «j’étais là!» Moi, en me cachant, j’ai voulu dire : «Oui, j’étais
là, mais ma personne est secondaire dans cette photo.» C'est donc simplement
pour faire original, mais aussi une question de vie privée et de prudence sur Internet.
Je l'ai bien expliqué à RD sur mon Facebook.
Mais pour lui c’était trop compliqué à comprendre, car en réponse sur mon Facebook il m’a traité de "lâche" et de "pas de couilles".
Mais pour lui c’était trop compliqué à comprendre, car en réponse sur mon Facebook il m’a traité de "lâche" et de "pas de couilles".
Il a précisé que j’étais un lâche comme les manifestants de 2012 qu'il appelle ma "clique de lâches", qui se
masquaient pour se protéger des abus policiers.
Pourtant la seule manifestation à laquelle j'ai prit part est celle du 22 mai
2012 qui a rassemblé 250 000 personnes pacifiques dans les rues de
Montréal, et je n’étais pas masqué. Évidemment RD n’a rien à dire sur les
lâches policiers ARMÉS qui masquaient leurs numéros matricule avec du ruban
pour mieux tabasser les citoyens sans être inquiétés. Il
faut savoir que RD, étant pompier, est comme cul et chemise
avec les policiers, donc brainwashé en conséquence.
Ainsi, selon lui, ceux qui ne montrent pas leur visage sont des lâches,
et cela fait de lui un exemple de «courage» parce qu’il montre le sien.
Le poltron RD était sûrement heureux de voir ses copains policiers
tabasser les manifestants jeunes et vieux. Ils sont solidaires entre
eux, les poltrons.
N’espérez rien d'eux pour améliorer le monde. Ils n’y tiennent pas, SAUF
s’il s’agit d’améliorer LEUR salaire, LEUR pension, LEURS assurances. L’égoïsme
et la lâcheté en système.
Je ne suis pas contre les syndicats. Ils sont utiles, et ils l’ont été
particulièrement dans les premiers temps de leur existence.
Mais de nos jours les syndiqués ne
s’occupent pas beaucoup des pauvres, des chômeurs, des laissés-pour-compte.
Ils n’en ont rien à foutre, tant qu’ils ont leurs beaux
coussins.
Et plus ils sont cul-mou, plus ils ont besoin de
meilleurs coussins.
Pareil pour R.D. Le moronisme, la phallocratie, le sexisme, la pêche et
la bière, ça se passe de père en fils. Il y a pourtant moyen de briser ce
moule; je le sais, je l’ai fait avec mon père.
Certains sont devenus encore plus poltrons depuis qu’ils se sont
retrouvés blindés dans une convention collective. Voici leur "logique":
«J’ai ma permanence, ma pension, mes assurances. Payez, vous autres. On a manifesté pour avoir notre blindage, mais VOUS n’avez pas le droit de
manifester. NOUS avons manifesté avec courage, mais VOUS manifestez avec lâcheté.»
Voilà comment "pense" le ti-coune.
C’est pour ça que le moron et sa bande ont pété un
plomb avec la crise étudiante: ils traitent les étudiants de "bébés
gâtés" (voir "projection" dans le dictionnaire) et répétons-le,
ils ne VEULENT PAS de changements, SAUF si c’est à LEUR avantage.
En plus d’être égoïste, le poltron est jaloux car il n’a pas été capable de faire des études supérieures et n’en fera pas. La formation de pompier, même donnée dans une université, ne figure pas
parmi les études supérieures, c'est une technique.
«Et s’ils prenaient notre place?» se demande le petit
pissou égocentrique à propos de ces jeunes.
Et concernant les citoyens qui trouvent que les employés municipaux sont trop bien
traités (avec l’argent de la majorité), voici la brillante analyse du poltron et sa bande:
«Oui notre régime de retraite est généreux, mais les jaloux n'avaient qu'à faire leur cours pour être policier, pompier, évaluateur, etc.»
Il a même le culot d’ajouter le plus sérieusement du monde :
«Ce sont les meilleurs, les plus compétents qui ont été choisis,
ils méritent leurs conditions.» (sous-entendu: "les autres méritent leur merde").
Je ne suis pas
rancunier, mais je tiens de mon père une excellente mémoire. Et
surtout, ces insultes publiques sur Facebook passent très mal quand elles
viennent d’un poltron sans envergure qui essaie
de se valoriser au dépend d’autrui en essayant de passer pour plus courageux
que les autres.
Ça passe très, très mal.
Sur le plan psychologique, néanmoins, c’est intéressant.
Pissou et fragile sous le masque de confiance
phallique.
Qui sait, peut-être qu’en tant que grand sec un peu niais, il s’est
déjà fait barber, ou simplement qu’il était complexé.
En tout cas on peut supposer un problème d’estime de soi, qu'il a décidé un jour de «régler» en devenant pompier, car c'est un métier
considéré par la société comme étant plus masculin que d’autres et demandant
un certain "courage".
Pourtant, en Afrique noire où j’ai travaillé quelques années, je ne lui
donnerais pas un mois.
C’est ainsi que notre pissou s’est placé au-dessus de ceux qu’il traite
de "lâches" et de "pas de couilles" et à force d’y croire, il a fini par conclure qu’il était
lui-même un exemple de courage.
La "preuve", tenez-vous bien: on voit son visage sur son
Facebook!
Et JAMAIS il ne s'excusera, car ce serait admettre sa FAIBLESSE.
L'incapacité de reconnaître ses erreurs est l'un des meilleurs signes de lâcheté.
Il montre « bravement » sa photo, mais en réalité il s’est toujours
caché comme un gamin derrière des mécanismes de défense, ou derrière
des bénéfices syndicaux que d’autres ont gagné à sa place, ou surtout derrière
ses préjugés dégoulinants d’ignorance dont on n’espère qu’ils ne les
transmettra pas à sa progéniture.
Difficile de ne pas éprouver de mépris, aussi bon chrétien que je fusse.
Tu me trouves lâche? Je te répéterais sans problème chaque ligne de ce texte en pleine face si l’occasion se présente.
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