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samedi

Éternités (poème)

(C'est le dernier poème que j'ai écris à ce jour, il y a plusieurs années.)




Éternités

Où cours-tu ainsi, mon ami?
N'attendra-t-elle pas, l'éternité?
Pourquoi ce sourire inconscient figé?
Ne sais-tu donc pas l'ami?
Où donc cours-tu? Où est ta sécurité?

Et peux-tu me dire dans quel silence
Le seigneur s'est tu depuis le sacrifice?
Avons-nous droit au bonheur au pied de notre propre crucifixion?

Où cours-tu donc, mon ami?
Toutes nos duperies!
Un peu d'argent ici
Une quelconque élévation
Et là quelques illusions.
Le silence des significations.

Arrête un peu, m'aimerais-tu un peu, mon ami?
Pourquoi ne t'approches-tu pas?
Tes pas ne touchent-ils jamais le sol ci-bas?
Que te sert-il de courir si ta douleur pèse à l'infini?
Donne-la d'abord à celui qui t'aime ici.

Où cours-tu ainsi?
Que pourchasses-tu, et que fuis-tu?
Et ta peur, quand est-elle apparue?

Arrête un peu et regarde: toute cette lumière, tu vois
Pour nous, autour, dans l'univers et en toi.
Observe la crainte tranquillement s'évanouir là-bas.
Aime ton âme, son créateur, et si tu veux, aime-moi.

Voici le temps de tout amour et de tout pardon,
Le jour des miséricordes libérées.
Voici enfin la fin de la course aveuglée.
L'avènement de toutes les significations
Et ainsi, le début comme la fin de nos éternités.

(À Kouliagmeni, Grèce, inspiré de "Zamba" (Youtube) de Bryan Ferry, guitare David Gilmour)

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