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mercredi

Propagande Canada: inventaire des saloperies

AU COMMENCEMENT ÉTAIT TRUDEAU (ex-PM du Canada)

Recette(s) d'un « grand démocrate »

La démocratie n'est pas parfaite. Comme le disait Churchill, c'est seulement le système le moins imparfait de tous.

Ce qui est arrivé au Québec s'est étendu aux médias du Canada anglais : on a délibérément faussé l'équilibre nécessaire à une presse libre, pour tordre le cou à la démocratie.

Pierre Elliott Trudeau, le Grand Traître, a énoncé sa recette dans « Le fédéralisme et la société canadienne-française » en 1967 :

« Un des moyens de contrebalancer l'attrait du séparatisme québécois, c'est d'employer un temps, une énergie et des sommes énormes au service du nationalisme fédéral. Il s'agit de créer de la réalité nationale une image si attrayante qu'elle rende celle du groupe séparatiste peu intéressante par comparaison. Il faut affecter une part des ressources à des choses comme le drapeau, l'hymne national, l'éducation, les conseils des arts, les sociétés de diffusion radiophonique et de télévision, les offices du film. »1

Remarquons l’aveu de Trudeau : « l'attrait du séparatisme », admettant implicitement qu'en l'absence de mesures extraordinaires, les Québécois hésiteraient moins à choisir l'indépendance. C'est admettre que l'indépendance a quelque chose de naturel. Cette évolution naturelle, Trudeau a décidé de la contrer en dépensant des « sommes énormes ». On ne peut s’empêcher de se rappeler les propos de Joseph Goebbels, ministre de la Propagande d'Adolf Hitler, au lendemain des élections de 1933 :

« Maintenant, ce sera facile de mener le combat, car nous pourrons recourir à toutes les ressources de l'État. La radio, la presse sont à notre disposition. Nous allons organiser un chef-d'œuvre de propagande.Et cette fois l'argent ne manquera pas ». 2

Qu'on se rassure, le Canada n'est pas un pays fasciste. On y pratique la démocratie et la presse libre, sauf en ce qui concerne la question de l'indépendance du Québec. On n'y prêche pas la supériorité d'un peuple sur un autre, sauf chez certains extrémistes de la presse anglophone. L’objectif de l'assimilation, qui est à la base de la fondation du Canada, n'est poursuivi ouvertement que par un petit nombre.

Les fédéralistes canadiens n'ont pas eu recours au terrorisme d'état… depuis la répression sanglante des rébellions de 1837-38 (Patriotes Québécois anti-impérialistes) et celle des Métis de Louis Riel en 1985. 
L'application de la Loi des mesures de guerre (par Trudeau au Québec en 1970) n’est pas comparable aux exactions des nazis, sauf dans l'opinion des personnes qui furent emprisonnées sans procès en 1970. Mais le point commun entre les régime Trudeau et Hitler est ce programme visant à corrompre la démocratie par la propagande.

"Des sommes énormes au service du nationalisme fédéral" (Pierre Elliott Trudeau)

Trudeau voulait donc dépenser des sommes énormes en propagande. Mais comment ? D’abord en devenant Premier ministre du Canada. Il allait ainsi pouvoir faire de Radio-Canada un instrument de sa politique. Par l'entremise du Conseil de la radiodiffusion, de la télévision et des communications canadiennes (CRTC), il aurait également son mot à dire sur la propriété des postes de radio et de télévision et sur le contenu de leur programmation. Mais c'était encore loin des dépenses en propagande que Trudeau avait en tête.

Pour Paul Desmarais, président de Power Corporation, pire ennemi de la nation francophone Québécoise, les mots « sommes énormes », en quelque sorte un appel d'offres, constituaient une fort belle musique. Dans Derrière l'État Desmarais, Robin Philpot nous décrit comment s’est développé Propagande Canada dans sa cohabitation très étroite de Power Corporation.

« Claude Frenette (adjoint de Paul Desmarais) a été élu président de l'aile québécoise du Parti libéral fédéral en vue du congrès au leadership et, dans les bureaux mêmes de Power Corporation, avec Pierre Trudeau, il a établi le plan qui mènerait celui-ci au poste de premier ministre du Canada le 25 juin 1968. » 3

D'une part, Trudeau allait dépenser sans compter : au cours de ses 16 années au pouvoir, la dette fédérale allait augmenter de quelque 500 milliards et en même temps Paul Desmarais allait accumuler une fortune énorme. Voici quelques exemples des liens étroits entre le gouvernement et Power Corporation :

Après sa carrière en politique active, Pierre Elliott Trudeau est devenu conseiller de Paul Desmarais ; Paul Martin dirigeait Canada Steamship Lines pour Power Corporation. Il allait devenir ministre des Finances, puis premier ministre fédéral ; Le sénateur Michael Pitfield, ancien greffier du Conseil privé et secrétaire du cabinet de Trudeau, a par la suite occupé le poste de vice-président de PC ; Gérard Veilleux, ancien secrétaire du cabinet fédéral, ancien président de Radio-Canada, est au service de PC depuis 1994 ; John Rae, ancien adjoint parlementaire de Jean Chrétien du temps où ce dernier était ministre des Finances, collectionneur de fonds du Parti libéral fédéral, est vice-président exécutif de PC.

Les liens avec la famille libérale fédérale et les Desmarais sont les plus serrés ; après tout, la fille de Jean Chrétien n'a-t-elle pas épousé le fils de Paul Desmarais ? Mais cela ne veut pas dire que PC a négligé ses rapports avec les autres instances politiques :

Gilles Loiselle, ex-ministre sous les ex P.M. du Canada Brian Mulroney et Kim Campbell, est passé au service de PC après sa défaite électorale ; Brian Mulroney lui-même, après son départ de la politique active, est devenu l'avocat de Desmarais ; Daniel Johnson fils est passé directement des bancs d'université à Power, puis est devenu membre du gouvernement Bourassa, pour ensuite lui succéder comme premier ministre du Québec en 1994 ; la famille Desmarais et les hauts dirigeants de PC, utilisant tout ce que permettent les lois québécoises en matière de financement des partis politiques, sont les principaux bailleurs de fonds du Parti libéral du Québec.

Paul Desmarais, à mesure que sa fortune grossissait, se mit à faire l'acquisition des journaux du Québec pour faire la propagande voulue par Trudeau. Par l'entremise de sa filiale Gesca, Power Corporation est devenue propriétaire de la majorité des organes de presse écrite :

Quotidiens : La Presse (Montréal), Le Soleil (Québec), Le Quotidien Chicoutimi), Le Nouvelliste (Trois-Rivières), La Tribune (Sherbrooke), Le Droit (publié à Ottawa, distribué à Ottawa, à Gatineau et la région), La Voix de l'Est (Granby). Hebdomadaires : Progrès Dimanche (Chicoutimi), La Voix de l'Est Plus (Granby), La Nouvelle (Sherbrooke). 
La propriété de ces journaux permet à Power Corporation de s'acquitter de ses engagements envers Trudeau et de diffuser une stridente propagande antisouveraineté du Québec.

Qu'est-ce au juste que PROPAGANDE CANADA?

Propagande Canada, c'est d'abord la presse écrite propriété de Gesca (Power Corporation), soit 70 % des journaux francophones du Québec. Mais attention, les autres journaux ne sont pas pour autant souverainistes. Au mieux, on pourrait dire qu'ils sont neutres. Donc, pour ce qui est du débat sur la question nationale et de l'influence de la presse écrite, c'est 70 à 0.

Propagande Canada, c'est aussi Radio-Canada (anecdote de Edgar Fruitier qui lit Lysiane Gagnon, de La Presse, à Radio-Canada, pendant son émission musicale). Ce n'est que plus tard que j'appris que Radio-Canada avait conclu une entente secrète avec La Presse, entente en vertu de laquelle on pouvait entendre à la radio et à la télévision la prose d'André Pratte, Lysiane Gagnon, bref tous les propagandistes du journal. Du point de vue des participants, évidemment, c'est très lucratif ; manger à deux râteliers, ça arrondit les fins de mois. Il faut que ce soit payant, le rôle d'agent de Propagande Canada!

Les directives données à Radio-Canada par des politiciens fédéraux dont Trudeau et des hauts dirigeants de la SRC ont été nombreuses.
En voici d'autres exemples :

« Je ne veux pas voir Radio-Canada prendre une position neutre. Les employés, au moment du référendum, doivent être sans équivoque du côté de Pro-Canada ». (5) … « Radio-Canada a le mandat de faire la promotion de l'unité nationale ». (5) … « Mme Sheila Copps, vice-première ministre, estime que la SRC devrait jouer un rôle important dans la promotion de l'unité canadienne ». (7) … « Permettez-moi de récapituler les objectifs du ministère du Patrimoine : Façonner l'expression de notre fierté à l'égard du Canada ». (8)

Et voici maintenant quelques exemples de la façon dont la SRC s'acquitte de son mandat de propagande :

Au cours de la campagne référendaire de 1995, on aurait juré que des consignes précises avaient été données aux journalistes de la SRC. Exemples : Présenter les tenants du Oui en trop gros plan ou de trop loin … Toujours interrompre celui qui parle pour le Oui, jamais celui qui parle pour le Non … Toujours accorder plus de temps au Non … Ajouter une perfide petite note éditoriale à la fin d'une déclaration pour le Oui … Toujours utiliser des expressions négatives pour présenter les points de vue du Oui : « Parizeau tente de… », « Le camp du Oui admet… » … Une nouvelle défavorable au Oui doit être amplifiée. Une nouvelle défavorable au Non doit être escamotée ou ignorée.

Toujours pendant la campagne référendaire de 1995, Jean-François Lépine interviewe Mario Dumont, du camp du Oui, le 8 octobre. Plus hostile que ça, tu meurs ! Il tape sur la table, apostrophe Dumont : « Qui êtes-vous pour nous dire comment voter ? » Tout de suite après, c'est Bernard Derome qui interviewe Jean Charest, du camp du Non. C'est de la flagornerie à l'état pur. Derome a le ton tendre qu'il prendrait pour parler à un enfant.

Et les autres chaînes ?

On peut dire que les autres postes de radio et de télévision sont, au mieux, neutres, avec tendance antisouveraineté.

Exemples : Une lectrice principale de nouvelles à TVA, qui parle d'un petit ton méprisant du « sacro-saint virage ambulatoire » … En mars 2001, la ministre des Finances Pauline Marois (Parti Québécois au pouvoir) annonce que, dans son prochain budget, elle se montrera reconnaissante envers les Québécois. Le scribe de TVA change le mot « reconnaissante » pour « généreuse », ce qui permet à Simon Durivage de faire des gorges chaudes : « Imaginez, elle dit qu'elle va se montrer généreuse, comme si c'était son propre argent ! » … À la mort de Jean Drapeau, un de ses amis a été interviewé à TVA. Il a sauté sur l'occasion pour se soulager. Son propos ? De Gaulle, lors de son discours sur le balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal, n'a jamais voulu dire « Vive le Québec libre » … Le 19 septembre 2009, sur LCN, On voit et entend Jean Charest dire dans un discours que si le Québec est moins frappé par la récession, il le doit à son gouvernement. Nous ne voyons ni entendons Pauline Marois lui donner la réplique. Le lendemain, on ne voit que Charest qui serre des mains. Encore un organe d'information qui se transforme en agence de publicité du Party Liberal du Québec … Soulignons aussi la présence sur les ondes d'animateurs de lignes ouvertes comme André Arthur ou les différents clowns de CIQC, farouchement antisouveraineté (mais jamais un animateur prosouveraineté).

Mais pourquoi les chaînes indépendantes copient-elles ainsi Radio-Canada? D'abord à cause du CRTC, qui a son mot à dire sur le contenu de leur programmation. Deuxièmement, le pouvoir de la fortune colossale de Power Corporation, appuyée par les « sommes énormes » du gouvernement fédéral, exerce un attrait puissant sur ceux qui ont les moyens de s'acheter ces chaînes dites indépendantes et sur les journalistes qu'ils embauchent. Et finalement, il y a les revenus obtenus directement du gouvernement fédéral pour ces publicités qui se terminent par « un message du gouvernement du Canada », quand ce n'est pas « la monnaie royale canadienne, nos valeurs d'ici », excessivement ridicule.

Laissez-moi brainwasher vos enfants chéris

Propagande Canada fait aussi sentir son influence d'une multitude de façons. Trudeau avait prêché d'intervenir par le biais de « l'éducation ». Un jour, un de mes petits-fils me rapporte fièrement un cadeau qu'il a reçu à l'école. C'est une petite boîte métallique entourée d'un bandeau portant drapeau rouge et couronnes royales. La boîte affiche 37 fois le mot « Canada ». On y trouve un petit carnet pour noter ses « émotions canadiennes et une médaille du « millénaire », avec en grosses lettres le mot « Canada ».

En 1997, la ministre du Patrimoine Sheila Copps avait fait distribuer une « trousse pédagogique » dans 16 500 écoles. Ladite trousse avait nécessité le concours de six maisons de production, 10 organismes, 12 ministères et plus d'une quarantaine de spécialistes. La trousse comprenait un guide de l'enseignant, un disque compact, une bande vidéo, un cahier pour les élèves, une centaine de drapeaux autocollants et un message du premier ministre Jean Chrétien. Mme Copps déclarait dans un communiqué de presse : « Nos enfants doivent pouvoir ressentir eux aussi cette joie que nous procure à tous notre identité canadienne ». Elle précisait que chaque école avait le droit de recevoir deux drapeaux, un pour déployer en public et l'autre pour les activités en classe. Elle incitait aussi les enfants « de quatre à sept ans » à porter des vêtements aux couleurs du Canada. « Encouragez-les à porter autant de rouge et de blanc qu'ils le peuvent », conseillait-elle aux enseignants. Enfin, elle suggérait de fabriquer « un drapeau vivant », en « demandant à la moitié des élèves et des professeurs de porter des chemises blanches et à l'autre moitié des chemises rouges ».

Lors du référendum de 1995 pour la souveraineté du Québec, le camp du Non a organisé pour les enfants un concours de lettres d'amour pour le Canada. À Chicoutimi, des adultes incitèrent des enfants à parader avec des pancartes pour le Non qu’ils avaient confectionnées. La Presse publia une photo de cette parade le 10 octobre 1995, avec le titre « Une vision mondiale » (sic!)

Il y a eu d'autres cas dans l'Histoire où des propagandistes ont dirigé leurs efforts vers les enfants d'écoles. En France occupée, on faisait chanter Maréchal nous voilà ! aux élèves. Et le 8 novembre 1943, pour mousser le Service de travail obligatoire, le gouvernement de Vichy lançait le concours de la plus belle lettre. Les enfants étaient invités à écrire à un proche parent parti travailler en Allemagne. Comme le disait le secrétaire d'État à l'Éducation nationale, « Il est très bien que des enfants interviennent, à l'âge où la sensibilité a toute sa force et avec la puissance irrésistible qu'ils ont sur les grandes personnes ».

LES ZILLIONS DE LA PROPAGANDE CANADIENNE

Le gros des « sommes énormes » est dépensé via plusieurs autres mécanismes. On connaît très bien le programme des commandites (voir le « Scandale des commandites ») parce que des participants au programme, trop pressés de s'enrichir, ont triché à qui mieux mieux. Il y en a bien d'autres.

Le Bloc Québécois a fait un inventaire des sommes dépensées en propagande par le gouvernement fédéral de 1995 à 2003. En voici un résumé. J'ai exclu le programme des commandites, qui est déjà suffisamment documenté, ainsi que les sommes reliées à la création d'un guichet unique pour les services du gouvernement (en millions de dollars) :

1995-96 : 30e anniversaire du drapeau 1,1; Conseil de l'unité canadienne (propagandes diverses) 5,6; Minutes du patrimoine 7; Option Canada (propagandes diverses) 4,8; Opération Unité 11; Campagne « Un million de voix » 0,5; Promotion de la capitale fédérale dans le cinéma 0,5; Promotion des services fédéraux 5.

1996-97 : Bureau d'information du Canada (propagandes diverses) 19,5; Opération « Un million de drapeaux » 15,5; Dépliant sur une motion sur la société distincte 0,6; Campagne « Une affaire de cœur » 0,5; Chandails avec feuilles d'érable pour les athlètes aux Jeux du Québec 0,1; Stages de jeunes pour promouvoir l'unité nationale 7,5; Bureaux régionaux du Conseil de l'unité canadienne (CUC) 2,5.

1997-98 : Bureau d'information du Canada (propagandes diverses) 20; Conseil de l'unité canadienne (propagandes diverses) 3,8; Fête du Canada 3,4.

1998-99 : Bureau d'information du Canada (propagandes diverses) 20; Conseil de l'unité canadienne (propagandes diverses) 6,2; Fête du Canada 4,7.

1999-2000 : Bureau d'information du Canada (propagandes diverses) 21,2; Conseil de l'unité canadienne (propagandes diverses) 6; Fête du Canada 5,4; Programme « 1-800-Ô-Canada » 1,2; Forum des fédérations 2,6; Recherches sur le fédéralisme 1,8; Publicité sur le budget fédéral 3,6; Institut sur le fédéralisme et les fédérations 10,5.

2000-2001 : Bureau d'information du Canada (propagandes diverses) 31; Fête du Canada 6,9.

2001-2002 : Bureau d'information du Canada (propagandes diverses) 31; Bureau d'information du Canada (propagandes diverses) 31.

Bien sûr, toutes ces informations proviennent d'un parti politique et sont donc sujettes à caution, mais elles n'ont pas été réfutées par le gouvernement fédéral.

NOTES

1. Pierre Elliott Trudeau, Le fédéralisme et la société canadienne-française, Les éditions Hurtubise HMH, Montréal, 1967.

2. William L. Shirer, Le Troisième Reich, des origines à la chute, Tome 1, Stock, Paris, 1959-60.

3. Robin Philpot, Derrière l'État Desmarais : POWER, Les Éditions des Intouchables, Montréal, 2008, p. 15

4. L. Charliet, Histoire Générale de la Presse française, Presses universitaires de France, 1979.

5. Le ministre André Ouellet à Peter Gzowski, en avril 1977, rapporté par Graham Frazer dans e Parti Québécois, Libre Expression, Montréal, 1984, p. 147.

6. Jean Chrétien, 14 novembre 1995.

7. Sheila Copps, 15 novembre 1995.

8. Guylaine Saucier, présidente du Conseil et Perrin Beatty, PDG, Radio-Canada, 7 mai 1999.

9. Henri Amouroux, La grande histoire des Français sous l'occupation, Partie 3, Les beaux jours des collabos, juin 1941-juin 1942, Robert Lafond, Paris 1978, p. 20.

Adapté de ce texte de Claude Boulay, fév. 2011
http://www.voir.ca/blogs/ric_messier/archive/2011/02/02/propagande-canada-inventaire-des-saloperies.aspx

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