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samedi

Québec: si les immigrants aiment TANT l'anglais.....



Réponse à mon ami César (Mexicain), qui dit sur mon Facebook (à propos de la loi 103 antifrancophone votée par force de baillon par le gouvernement de John James Charest) que "les gens ont le droit d'apprendre la langue qu'ils veulent à l'école; c'est mon avis, même si je sais que tu ne seras pas d'accord.".

Cher César, merci pour ta réplique.

1.  Le problème est que comme la majojrité des immigrant, tu ne connais pas l'Histoire de ton pays d'acceuil, le Québec. Si je vais vivre au Mexique, je vais parler espagnol avec joie et m'intégrer à la culture dominante, ce serait la MOINDRE DES CHOSES. Imagine que j'émigre au Mexique, qu'après 30 ans on me reproche de ne pas parler espagnol, et qu'en réponse JE vous accuse de xénophobie! Fuck off!


2.  Remarque, plusieurs Québécois "de souche" ne connaissent pas leur Histoire non plus.
C'est probablement pour ça qu'ils vont disparaître de la surface de la Terre. Mais l'Histoire se souviendra de nous comme des résistants beaucoup plus nobles que nos ennemis, l'empire britannique ainsi que plusieurs traîtres Québécois comme John James Charest, Jean Chrétien, Pierre Elliott Trudeau et tous les autres vendus.

3.  Le problème n'est pas une question de "DROIT" (maudite vision réductrice bébête) mais une question de dignité humaine et de respect pour ceux qui ont bâti ce pays, et une question de ne pas laisser détruire une culture sans réagir.


4.  Si les immigrants aiment tant l'anglais parce qu'on les a si bien conditionnés à croire que l'anglais est la langue du succès, ils ont le DROIT d'aller au Canada, aux USA ou en Angleterre, qu'ils y aillent donc, ils seront accueillis à bras ouverts, et qu'ils nous laissent tranquilles, ou alors qu'ils respectent la nation francophone majoritaire, fondatrice du Québec et du Canada.


5.  L'espagnol, ta langue, n'est aucunement en danger de disparition. Vous êtes au moins 400 millions dans les amériques. D'ailleurs je l'adopterai avec plaisir plus que toute autre langue si je devais choisir.


6.  Le français est l'une des plus belles langues qui existe. Mais le français en Amérique du Nord est en voie de mourir. Nous ne sommes plus qu'environ 9 millions. Il va peut-être mourir, mais nous nous serons battus avant que ça arrive. Et il m'importe peu que tu sois d'accord ou non, sauf tout le respect.
 
Surveillez et diffusez le site www.vigile.net 

3 commentaires:

  1. COMMENTAIRE DE MON AMI JOHN S. (un anglophone).

    Salut, Éric.

    Encore une fois, tu me piques le désir de répondre à ce que tu as écrit.

    Il me semble que le prochain défi pour les québécois est d’assumer la responsabilité individuelle en ce qui concerne la protection et l’épanouissement du français. Beaucoup des histoires qu’on entend à propos de l’anglicisation de Montréal sont anecdotiques, mais ce n’est pas surprenant, parce que c'est au niveau interpersonnel que la grande partie de cette lutte linguistique s’effectue.

    Je ne suis pas le premier à constater comment les francophones de Montréal se montrent enthousiastes de parler anglais, même face à un anglophone (comme moi) qui veut parler français. Parfois je me trouve obligé même de dire ouvertement : Je voudrais parler français ! Juste la semaine dernière, j’ai donné un coup de fil au bureau de mon optométriste, dans un quartier francophone, et la réceptionniste ne m’a pas donné l’opportunité d’achever ma première phrase avant d’entrecouper ma parole pour me dire : We can speak English !

    Au dépanneur du coin, dont le propriétaire et les employés sont chinois, j'ai vu très souvent la ferveur des francophones pour parler anglais. Peut-être il s'agit d'une accommodation déraisonnable.

    Et juste un petit mot à la défense de ma langue maternelle : L’anglais de Shakespeare, de Keats, de W.H. Auden, de George Orwell, est aussi une belle langue. Il m’attriste de constater comment les gens la confondent avec la langue américaine, ce qui n’est pas du tout la langue que je reconnais comme la mienne!

    Cordialement,

    John

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  2. Cher John,

    Merci pour ce commentaire très pertinent.

    Je l'endosse complètement car tu as raison.

    Même ton exemple du dépanneur chinois je l'ai vécu.

    C'est ce qu'on appelle le complexe du colonisé: plusieurs Québécois n'ont pas une haute estime de leur langue (après des siècles à se sentir diminués et à force de propagande) alors ils sont tous fiers de parler anglais.

    Il faut simplement élever leur niveau de conscience face à la situation et comme tu dis face à leur responsabilité individuelle.

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  3. COMMENTAIRE DE ANDRÉ GAGNON, éditeur des magazines Être et RG; donc un point de vue de la communauté gaie et lesbienne:

    La véritable valeur de notre langue, ce sont les idéaux démocratiques qu'elle véhicule de liberté, d'égalité et de fraternité.

    Si ce n'était de cet héritage, de cet humanisme fort, les gais n'auraient AUCUN droit au Canada. Chaque fois que la question des droits des GLBT a été abordée au Canada, c'est toujours l'appui à plus de 80% des députés québécois qui a fait pencher la balance en notre faveur pcq les députés du Canada anglais pensent comme les Américains et n'ont JAMAIS appuyé majoritairement les droits des GLBT. Au contraire, quand le Canada anglais est largement au pouvoir à Ottawa, on a les Cons Servateurs homophobes de Stephen Harper.

    Alors, on peut continuer à être en pamoison devant l'anglais, surtout si on veut que la régression démocratique que représente l'impérialisme anglo-américain continue. En faisant reculer le français ici, on ne peut que faire reculer la démocratie.

    Et après on sera comme les Américains... à discuter en 2010 si on doit interdire la discrimination homophobe au travail, dans le logement, si les gais peuvent se marier, s'ils peuvent servir dans l'armée. Voilà le merveilleux progrès promis par l'anglomanie imbécile.

    André Gagnon

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