J’habitais récemment sur la rue Dorion à Montréal. Juste sous le pont Jacques-Cartier et les feux d’artifices. Mercredi le 30, soirée de feux d'artifices, je rentre chez moi, 21h30, fatigué par une soirée difficile. Je descends la rue Amherst vers le boulevard René-Lévesque qui me mènera à ma rue Dorion. Jamais de la vie : c’est fermé par la police (oui, jusque-là). Arrêté à l'intersection, je descends pour me plaindre à la policière bien détendue dans son auto : je suis claqué, pourrais-je rentrer chez moi? «Impossible... Vous pouvez toujours vous garer ici et marcher», me conseille-t-elle sans sourciller. «Vous me niaisez?» Pas du tout, insiste-t-elle.
Je rembarque, claque la portière, tourne en direction opposée de ma maison, remonte la première vers le nord. La rue Champlain est bloquée comme toujours. Plus haut encore, vers la rue Sherbrooke, pour reprendre l’Est. Pare-choc à pare-choc, naturellement. Plein d’espoir, je re-e-descends par Papineau. Rebelote pare-choc à pare-choc. Enfin, à gauche sur Sainte-Catherine. Mais les petites familles, béates, marchent au milieu de la rue, direction le pont Sinaï, pour y recevoir la lumière. Je klaxonne pour écarter cette bande d’abrutis (
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