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vendredi

Nation francophone: se respecter soi-même

Face au choc culturel lié à l'immigration, il faut d'abord se respecter soi-même, en tant que nation qui possède une identité.
Respectez-vous votre langue, en vous efforçant de bien la parler et l'écrire?
Respectez-vous vos origines? Pouvez-vous nommer vos ancêtres (proches ou lointains) qui ont défriché la terre et bâti le Québec?

Ils me font rire jaune, ces Québécois francophones qui jappent des "icitte c'est français!" alors qu'ils se "câlissent" d'utiliser leur langue maternelle avec respect.
Si notre langue et notre identité disparaissent pour de bon, qu'il en soit ainsi, ce sera notre faute à nous seuls, et notre pays pourra être conquis par des immigrants dont l'identité et les valeurs sont plus solides. Il en a toujours été ainsi.
Mais il n'est pas trop tard.
Respectons-nous. L'intégration des immigrants se fera alors naturellement.
Mais se respecter, ça demande un p'tit effort.

Texte complet ici
Une race qui ne sait pas mourir

«De nous-mêmes et de nos destinées, nous n'avons compris clairement que ce devoir-là: persister... nous maintenir... Et nous nous sommes maintenus, peut-être afin que dans plusieurs siècles encore le monde se tourne vers nous et dise: ces gens sont d'une race qui ne sait pas mourir... Nous sommes un témoignage.» - Maria Chapdelaine, Louis Hémon, 1914

Ce «nous» majoritaire, celui de nos ancêtres francophones, de tradition chrétienne, est en mal d'identité. Et, en filigrane du rapport de la commission Bouchard-Taylor, on souhaiterait que les Québécois de souche se libèrent de leur vieux fond canadien-français. Nous sommes pourtant les produits de 400 ans d'histoire, celle des défricheurs, des filles du Roy, des Gagnon, Tremblay, Bouchard, celles de ces hommes et femmes qui, par leur dur labeur et par leur résistance, ont fait le Québec d'aujourd'hui. (...)

En cela, il ne peut y avoir égalité des histoires, égalité des langues. Aucun pays n'accepterait de banaliser ainsi son passé et de ne plus être une culture de référence pour ses nouveaux arrivants. "L'interculturalisme" ne valorise pas cette venue des immigrants à la culture de la majorité; il propose davantage que la société québécoise devienne ce lieu de rencontre de différentes cultures (...)

Il est urgent que nous apprenions à nous respecter afin que dans plusieurs siècles on puisse toujours dire de nous que nous sommes une race qui ne sait pas mourir.


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