Trop bon, voici ma version résumée du texte de C. Bolduc qui fait allusion à Benoît Séguin, enseignant et auteur, et son livre-choc "Pour en finir avec l'école sacrifiée". Le syndrome Patrick Lagacé publié le mardi 6 mars 2007 par: Christian Bolduc . On parle ici du livre « Le grand mensonge de l'éducation ».NÉGATION DE L'ADVERSITÉ ET ILLUSION DE LA RÉUSSITE.
L'éducation au Québec est en faillite philosophique, selon trois enseignants québécois, Luc Germain, Luc Papineau et Benoît Séguin. Le postulat auquel ils arrivent est fort simple : a-t-on abandonné notre jeunesse sur l'autel de la facilité, du laxisme, du plaisir puéril, de l'hypocrisie, de la médiocrité et de l'inconscience ?
Seulement 65 % des élèves au Québec obtiennent leur diplôme d'études secondaires. Dans leur grande sagesse, les commissaires proposent donc une réforme qui élimine l'apprentissage des connaissances fondamentales pour les remplacer par des "compétences transversales" (what the fuck?), inférant la négation de l'échec, de l'effort, de l'autorité et de l'adversité.
.JPG)
Dans cette réforme, un élève 
qui n'atteint pas les objectifs obtiendra la mention « en processus de réussite » au lieu de la mention normale d'échec. On préfère ainsi l'illusion de la réussite et l'hypocrisie politique! Et c’est justement cette inconscience qui mène à la dépression, au suicide, à la violence. La vie complexe d'aujourd'hui nécessite plus que jamais des connaissances fondamentales éclectiques, des valeurs solides, du jugement, une méthode, de la discipline et un cadre affectif que la famille a maintenant plus de mal à assurer. On oublie que l'humain atteint l'excellence en se confrontant à son ignorance et ses échecs par l'effort et l'abnégation, non par le mirage de réussite et l'absence de souffrance. On s’imagine que l'enfant ne doit pas être bousculé, déstabilisé ou contrarié lorsqu'il fait ses apprentissages. Que fera l'élève lorsqu'il sera confronté à l'adversité? Comment fera-t-il pour survivre à un échec?
Seulement 65 % des élèves au Québec obtiennent leur diplôme d'études secondaires. Dans leur grande sagesse, les commissaires proposent donc une réforme qui élimine l'apprentissage des connaissances fondamentales pour les remplacer par des "compétences transversales" (what the fuck?), inférant la négation de l'échec, de l'effort, de l'autorité et de l'adversité.
.JPG){kind=small}
Dans cette réforme, un élève qui n'atteint pas les objectifs obtiendra la mention « en processus de réussite » au lieu de la mention normale d'échec. On préfère ainsi l'illusion de la réussite et l'hypocrisie politique! Et c’est justement cette inconscience qui mène à la dépression, au suicide, à la violence. La vie complexe d'aujourd'hui nécessite plus que jamais des connaissances fondamentales éclectiques, des valeurs solides, du jugement, une méthode, de la discipline et un cadre affectif que la famille a maintenant plus de mal à assurer. On oublie que l'humain atteint l'excellence en se confrontant à son ignorance et ses échecs par l'effort et l'abnégation, non par le mirage de réussite et l'absence de souffrance. On s’imagine que l'enfant ne doit pas être bousculé, déstabilisé ou contrarié lorsqu'il fait ses apprentissages. Que fera l'élève lorsqu'il sera confronté à l'adversité? Comment fera-t-il pour survivre à un échec? 
L'éducation est malade l'apprentissage passe en premier lieu par les Parents qui doivent démontrer l'importance des études (connaissance) et surtout de la réussite.
RépondreSupprimerAux québec on n'est vraiment perdu on n'a pas notre propre système d'enseignement. On pige toujours ailleurs et nos écoles réflètent bien notre société perdu.
La vrai question est:Si le taux de réussite est si bas est ce que les cours sont trop dur? Ou si les jeunes ne sont pas bien préparer pour affronter cette société (école)
Steph M
Réponse à Steph M:
RépondreSupprimerJe ne pense vraiment pas que les cours soient trop durs; si on compare avec d'autres pays, je pense que ce serait plutôt le contraire.
En plus, au Québec, on a l'année scolaire la plus courte au monde je pense avec 180 jours; au Japon par exemple c'est 220 je crois, et en France environ 210.
Je pense surtout que c'est la culture du plaisir, de la facilité, qui nous donne la peur de l'adversité et des épreuves.